Suivez-nous sur les réseaux sociaux
Transphotographiques / Lille / Hauts-de-France
 

Nancy Wilson Pajic : Anges et apparitions

Nancy Wilson Pajic : Anges et apparitions

 

Née dans l’Indiana (USA) en 1941, elle vit et travaille à Nogent-sur-Marne (Seine-et-Marne). Nancy Wilson-Pajic, par l’utilisation de matières, de couleurs, de cadrages ou de textes qui viennent perturber ou se greffer à l’image originelle, réalise des photographies équivoques, qui plongent le spectateur dans une interprétation critique ou introspective. Le lieu de son travail se situe  » entre  » des informations juxtaposées, entre ce qui est donné et ce qui est gardé par-devers-soi, entre l’artiste et le spectateur, entre deux images successives, entre l’image et la matière dont elle est faite, et entre l’image et le texte qui lui est superposé.
Au début des années 70, résolue à se pencher sur les problèmes d’identité chez les femmes, Nancy Wilson-Pajic utilise des médiums comme la performance, la vidéo ou la séquence photographique narrative, pour transmettre une image positive de l’expérience féminine. A la fin des années 70, elle s’installe en France et se concentre sur des travaux photographiques qui tentent de rendre visibles les contenus émotionnels, intuitifs, des lieux, des situations, des personnes et des choses. Ce souci de capter le sensible l’amène à faire des recherches expérimentales sur les techniques les plus anciennes du tirage photographique, afin de parvenir à l’expression la plus juste de son propos. Elle produit alors des séquences d’images, miniatures ou de très grand format, d’une rare intensité et d’une richesse de matière singulière. Ainsi, ses photographies, par le procédé par exemple de la gomme bichromatée , ont une texture presque tactile et sensuelle, à l’instar de la série intitulée  » le seuil « , qui pousse à la limite de l’abstraction le jeu de l’ombre et de la lumière produit dans l’espace réduit de l’entrée de son atelier. A la fin des années 80, le texte reprend de l’importance, mais d’une façon plus distanciée ou ironique, le sujet de ses images s’élargit à l’univers de la route et du déplacement, et leur expression se rapproche du langage cinématographique (« Drifter « , 1987,  » Les fins floues « , 1987-88).

 

Exposition du 15 mai au 15 juin 2002

 

 

 


Lieu : Galerie Annie Wable
4 Rue Thiers – Lille

Share Post
WordPress » Erreur

Il y a eu une erreur critique sur ce site.

En apprendre plus sur le débogage de WordPress.