Transphotographiques 2003
Parrain du festival : Peter Lindbergh
Les éditos :
C’est pourquoi la Ville de Lille lui apporte un soutien constant, et se félicite également de la participation des Transphotographiques à la programmation de Lille 2004.
Pour ma part, je me réjouis que Lille accueille des artistes majeurs, tels que Peter Lindbergh au Palais des Beaux-Arts, ou Vasco Ascolini, qui présente Salle du Conclave un travail surprenant et inédit, et des créateurs comme l’écrivain-photographe François-Marie Banier dans la crypte de la Cathédrale Notre Dame de la Treille.
Mais je suis aussi très sensible aux expositions consacrées à la Palestine, qui seront présentées à l’Hôtel de Ville. Comme c’était le cas il y a un an avec l’Afghanistan, le regard des photographes nous invite à l’analyse autant qu’à l’émotion.
Enfin, en confortant leur présence dans plusieurs sites de la Région Nord Pas de Calais, notamment à Calais, Valenciennes, Arras, Noeux les Mines et la métropole lilloise, et en renouvelant leur action dans les villes belges de Courtrai et Tournai, avec la présentation d’œuvres de photographes de la République tchèque, les Transphotographiques iront une fois encore cette année à la rencontre d’un public fidèle et transfrontalier de passionnés et d’amateurs. »
Maire de Lille
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Créatives, tendres, sensuelles, violentes, rarement complaisantes et toujours éclectiques, toutes ces images fixant les êtres et les événements dans une vérité immuable, seront votre fil d’Ariane, néophytes et passionnés qui, déambulerez dans toute la région Nord-Pas de Calais et en euro région, au gré de la cinquantaine de rendez vous que vous propose la troisième édition du festival.
Toujours plus riche, toujours plus prestigieuse, l’ affiche 2003 enthousiasmera, à n’en point douter, tous les amateurs de photographie contemporaine. Des grands noms, des grands thèmes s’exposent sur nos murs et viennent à votre rencontre.
Il vous appartient désormais de vous immerger dans le foisonnement des propositions, de choisir, entre les genres les plus divers, une ligne singulière, la vôtre ; celle de votre sensibilité. A vous d’observer, de choisir, de comprendre ou de refuser…A vous de témoigner aussi de votre engouement croissant pour un art résolument généreux et ouvert. Nous comptons sur vous.Tous mes vœux de réussite à la troisième édition des Transphotographiques et bon festival à tous.
Daniel PERCHERON
Sénateur du Pas de Calais
Président du Conseil Régional
Nord-Pas de Calais
Manifestement emblématique, l’exposition de Peter Lindbergh au Palais des Beaux Arts de Lille ouvrira le festival, le 14 mai. Et c’est un grand honneur pour toute la région d’accueillir un des plus grands photographes de mode international. Initiés ou non, vous avez tous déjà croisé une des photographies de Peter sur une couverture de magazine. Vous pourrez ainsi les admirer dans un lieu phare de la culture régionale, dédié à l’art …
Traditionnellement, je ne peux, au travers de ces quelques lignes, passer en revue, l’ensemble des photographes qui ont participé à cette édition 2003.
Mais que ce soit notre ami Vasco Ascolini, avec ses travaux exceptionnels sur la folie, dont il nous offre la primeur, grâce à l’aide du Consulat d’Italie, ou François-Marie Banier, qui nous propose ses photos peintes, après une importante actualité à la Maison Européenne de la Photographie, la participation de tous ces photographes est une réelle chance pour notre territoire.
Je n’oublie pas les partenariats nouveaux qui se sont tissés avec de grandes galeries parisiennes, qui font aujourd’hui la photo en France : Kamel Mennour, qui nous présente une rétrospective Jan Saudek aux Ecuries du BröelMuseum de Courtrai, ou encore Baudoin Lebon, qui a bien voulu extraire pour la première fois de son fonds, une rétrospective d’Harry Lunn, exposition qui sera elle aussi installée dans un lieu inédit : la Crypte de la Cathédrale de la Treille, grâce à l’aide de l’Evêché de Lille.
Mais les Transphotographiques, c’est aussi l’occasion de redécouvrir les excellents travaux des photographes de chez nous, avec des noms que vous connaissez tous, par leurs publications et expositions. Je pense notamment à Sam Bellet et Eric Lebrun, par exemple.
Des partenariats initiés en 2002 se renouvellent aujourd’hui : le festival se situant au cœur des Flandres, il nous semble important de conforter les liens transfrontaliers qui nous unissent à nos voisines Belges que sont Courtrai et Tournai. TRANSphotographiques, au-delà de la traversée de tous les types de photographie, c’est aussi, la traversée des frontières et des cultures.
C’est pourquoi nous accueilleront plusieurs expositions sur ce triangle transfrontalier que forment Lille, Courtrai et Tournai, avec les expositions de photographes tchèques comme » Infinity » de Pavel Banka, ou » Autoportrait » de Vaclav Stratil en partenariat avec la Galerie Gandhy de Prague. Je ne peux que remercier également la Leica Gallery de Prague, qui s’associe elle aussi pour la première fois au Festival et nous permet d’accueillir de magnifiques travaux sur la vie de Vaclav Havel à la Maison de la Culture de Tournai.
Résolument euro-régionales, les Transphotographiques ont aussi plaisir à réinvestir la Ville de Valenciennes, avec encore un accueil plus chaleureux et plus d’expositions, centrées sur la thématique du Japon. Et à découvrir de nouveaux territoires, comme en exposant la » Femme photojournaliste 2001 « , Magali Delporte, à Noeux-les-Mines.
Ces territoires ont maintenant un rôle actif dans le développement et la pérennisation du Festival, et c’est l’occasion pour nous de remercier tous nos partenaires publics, comme la Ville de Lille, la Communauté Urbaine de Lille, Valenciennes Métropole, la Communauté de communes de Noeux et Environs, le Conseil Régional NPDC, les départements du Nord et du Pas de Calais, et la DRAC, mais aussi notre fidèle partenaire EPSON, qui depuis la naissance du Festival nous soutient .
Je n’oublie pas enfin, des villes, comme Calais, Arras, Ronchin… et des expositions originales dans chacune d’elles, notamment les travaux d’artistes algériens, accrochés directement sur les chalets de plage de Calais.
Je ne peux que souhaiter que tous nos visiteurs se plaisent à se déplacer sur tous ces lieux au cours de ces semaines de mai et juin. Souhaiter aussi qu’ils y découvrent et y apprécient des talents, se rencontrent au cours des débats et des projections, et au cours des presque 40 soirées de vernissage, qui rythmeront les Transphotographiques 2003.
Olivier Spillebout
Président du Festival