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Transphotographiques / Lille / Hauts-de-France
 

La Voix du Nord : Le grand atrium en « trans’»

La Voix du Nord : Le grand atrium en « trans’»

Inauguration des 4 Transphotographiques mercredi au palais des Beaux-Arts de Lille

« Vous devez vous de­mander où sont les pho­tos… » A chaque inaugura­tion de festival son chapelet de remerciements à l’adresse des partenaires. Mais au bout d’une heure d’attente, les heureux invi­tés manifestent, en un brou­haha général, leur seule (et légitime) envie : voir les œuvres ! Humaine impatience. Rançon du succès.

Olivier Spillebout, le direc­teur des « Transphotos », sait combien il est difficile de s’imposer dans un 6′ art où, en dehors d’Arles et des galeries de la capitale, peu de salut. Mais pour la qua­trième édition des Trans­photographiques, dont le lancement a eu lieu mer­credi soir dans l’atrium du palais des Beaux-Arts de Lille, la présence d’un Jean-Luc Monterosso comme commissaire général donne au jeune festival lillois le souffle durable dont il avait besoin. Et, salutaire, la re­connaissance du milieu. « Jean-Luc est très aimé des photographes, il donne au festival de Lille une vraie visibilité à l’extérieur », témoigne la Turinoise Patrizia Mussa dont Le château de Rivoli est accroché au palais des Beaux-Arts jusqu’au 15 juin, avec Le Louvre de Jean-Christophe Ballot et le Palais des Beaux-Arts de Lille de Jacques Quecq d’Henripret. Tous les trois étaient présents, au côté du commissaire vedette, à leur vernissage mercredi.

Avec un budget global (305 000 €) doublé d’une ky­rielle de partenaires institu­tionnels et privés et surtout, des noms prestigieux à l’affi­che, les Transphotos se don­nent les moyens de jouer mieux que jamais leur rôle : « Montrer de la qualité ». « Il faut se rappeler com­bien nous nous sommes battus pour faire admettre la photo comme un art, alors qu’il y a 20 ans, elle n’était rien », souligne Jac­ques Quecq d’Henripret. De­puis, poursuit l’artiste lillois, l’image s’est largement ba­nalisé et le numérique est passé par là. « Ce festival ap­porte aujourd’hui une ouver­ture aux gens qui ne connaissent pas bien la photo. »

Au palais des Beaux-Arts, on partagera avec Patrizia Mussa sa fascination pour l’architecture colossale turi­noise, fixée tout en lumière et en couleur. Le château de Rivoli nous est montré en plein travaux. On accompa­gnera aussi Jean-Christo­phe Ballot dans les salles du Louvres aussi en rénovation. Mais contrairement aux apparences, on est aux antipodes de la photo appli­quée. De ces lieux de mé­moire en chantier surgis­sent l’émotion, la contem­plation. Le plaisir, aussi, de surprendre ces œuvres en petite robe de chambre, sous film plastique, dans l’at­tente d’être à nouveau expo­sées en habits du diman­che… Le regard indiscret des transphotographes.

Samuel Lievin

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