Voix du Nord : « Après Babel » et « Cité idéale »
Les Transphotographiques passent également par l’IUFM et par l’université
Au total, le festival off des Transphotographiques propose cinq rendez-vous à Arras, en cinq lieux différents. Après les passions en petit et grand format que développera le collectif Marge à l’espace Alternance, (VdN du 9 mai), abordons le rivage universitaire de la photographie avec l’exposition que présente Frédéric Bellay à la galerie de l’Institut universitaire de formations des maîtres et celle qu’ont concoctée les étudiants de l’université d’Artois, au bâtiment des arts. Étant complémentaires dans leur sujet -les villes -, elles associeront leur vernissage jeudi 13 mai. Cette soirée un peu spéciale se poursuivra vers 19 h 30 au Quai de la Batterie, qui « vernit » les photographies de la Canadienne Ruth Kaplan consacré à un acte humain plus ou moins intime le bain. Son regard respectueux plonge dans la pratique de l’eau, les thermes, la purification. Du 14 mai au 12 juin.
Le cinquième volet des Transphotographiques sera exploité par Michel Staumont avec « Holga, ma balade irlandaise » au Mont de piété, rue du Marché-au Filé, du 12 mai au 15 juin. Quand l’âme de l’ile transperce quand même un appareil photo de bazar. Du moment que l’œil est pro…
Les urbaines
Frédéric Bellay, « Après Babel ». L’action culturelle de l’université d’Artois se traduit depuis des années par des ateliers de pratique photo, notamment en compagnie de Frédéric Bellay, photographe lyonnais de renom. Un des sujets de l’exploration des maures et dos étudiants a été la ville. La résidence d’artiste de Frédéric Bellay se terminera par l’exposition « Après Babel », fruit de son travail dans une dizaine de villes d’Europe. Son objectif a capté l’ambiance des quartiers de Londres, Rome, Barcelone, Poznan… Il s’est construit une « ville fictive, hypothétique mais vraisemblable.) Notre quotidien est fait des mêmes expériences, au nord, à l’est, à l’ouest et au sud. » Cherchez les différences…