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Transphotographiques / Lille / Hauts-de-France

Transphotographiques 2004

LA TRANSFORMATION

Directeur artistique : Jean Luc Monterosso


Transphotographiques 2004, 4ème édition…

Voilà 4 ans que nous œuvrons, à Lille et dans toute la région, à développer la place de la photographie et plus particulièrement celle des Transphotographiques. Parfois non sans peine et difficultés, mais toujours avec un enthousiasme intact.
C’est au cœur de cette année merveilleuse qu’est déjà Lille 2004, Capitale Européenne de la Culture, au cœur de cette  » saison 02 « , qu’il nous appartient d’investir grâce à l’image, mais aussi au travers des lieux, des photographes invités, des partenariats renouvelés.

La thématique de la transformation, développée dans chacune des expositions du programme officiel, sera l’occasion de voir aussi se transformer le festival, et ce, sur de nombreux points.
Dans notre souci de professionnalisation, nous avons eu à cœur de conforter la qualité artistique, par des commandes bien sur , mais aussi en décidant de confier chaque année la direction artistique à un Commissaire Général, reconnu, apportant ainsi une nouvelle orientation à la programmation.
Cette année, Jean Luc Monterrosso, Directeur de la Maison Européenne de la Photographie à Paris, a accepté de poser sur notre encore jeune festival, un regard bienveillant et professionnel ; c’est certainement la chose la plus agréable qui soit arrivée aux Transphotographiques, après 4 années de travail.
Cette caution morale et artistique aura été et restera un atout majeur dans cette mutation des Transphotographiques et une réelle opportunité pour leur développement. Très sincèrement, j’espère que nos projets autour de la Maison de la Photographie Nord Pas de Calais nous donneront de nombreuses fois l’occasion de croiser cette Maison Européenne et son directeur.

La Maison de la Photographie aura la chance d’accueillir en mai-juin 2004, outre l’exposition de Georges Rousse initialement prévue, une installation de cet artiste de grand talent : Georges Rousse immortalisera en effet l’escalier de notre lieu de vie, par une œuvre inédite, qui viendra compléter les marches du Guggenheim de New York ou d’autres réalisations aussi prestigieuses….
Nous vivrons également une transformation cette année, dans la structure de la programmation, où vous pourrez découvrir un programme officiel recentré autour d’une dizaine d’expositions, avec une thématique commune, alors que le Off prend enfin, après 4 ans, sa vraie mesure, autour de près de 40 expositions présentées sur l’ensemble de notre euro-région.

Après les prestigieux Willy Ronis, Sabine Weiss, Peter Lindbergh, c’est au tour du grand William Klein, l’un des plus célèbres photographes contemporains, de  » parrainer  » cette 4e édition. Au travers d’une commande inédite, créant par ses images un instantané des acteurs de notre région en pleine mutation, nous fixons, nous aussi, historiquement, le regard de cet artiste exceptionnel sur notre territoire.
Cette rencontre entre William Klein et les Transphotographiques reste un moment inoubliable pour toute notre équipe. Nous espérons que les fidèles du Festival y verront le signe d’une évolution franche, avec cette exposition  » Des Lillois vus par William Klein  » Salle du Conclave, mais aussi avec  » Rénovations  » au Palais des Beaux Arts,  » Transparence – Transformance – Transmutation  » à l’Hospice Comtesse, ou encore  » Modern Lovers  » de Bettina Rheims au Musée de Courtrai.

Cette programmation exceptionnelle pour l’année 2004, n’aurait pu exister sans le concours de nos traditionnels partenaires institutionnels et privés, comme le Conseil Régional Nord-pas-de-Calais, LMCU, les conseils généraux, la DRAC, les villes de Lille, Valenciennes, Noeux les Mines, Croix, Courtrai, et EPSON France, qui nous suivent depuis le début de l’aventure.
Mais nous bénéficions aussi cette année de nouveaux soutiens, qui nous permettent de voir plus grand et de conforter le développement du festival : Lille 2004, bien sûr, mais aussi la Banque de Neuflize, l’Agence Graphèmes, la société Picto, la Voix du Nord, le Furet du Nord, et la Commission Européenne avec le programme Interreg III, les consulats d’Italie et de Pologne…

Au-delà des institutions, Les Transphotographiques remercient également ces femmes et ces hommes qui ont plus particulièrement été proches de notre projet aux instants décisifs : je pense à Martine Aubry, Daniel Percheron, Dominique Riquet et Ivan Renar, Jean Michel Stievenard, Patrick Roussies, Stefaan De Clerck, Frédéric Francisque, Philippe Bedouet et Jean Baptiste Vouters, Thierry Hugot, Carmela Gragnani et Marek Chojnacki, toute l’équipe des Transphotographiques, et tous ceux que j’oublie de citer…
Ces soutiens permettront aux visiteurs de l’Euro-Région, de la France, et de l’Europe, de bénéficier d’un mois d’expositions, toutes gratuites, sur tout le territoire, mêlant les grands noms aux jeunes talents, dans une dynamique naturelle, liée tout simplement à l’amour de l’Art Photographique.

Olivier Spillebout
Directeur du festival


Jean Luc Monterosso

Une capitale pour la photographie

Premier festival transfrontalier, les Transphotographiques occupent une place originale dans le paysage culturel français. Inscrite cette année dans le programme de  » Lille 2004, Capitale européenne de la Culture « , cette manifestation, orchestrée autour du thème très actuel des  » transformations « , rassemble une cinquantaine d’expositions dont une dizaine dans la sélection officielle. Lille, bien sûr, mais aussi Arras, Calais, Croix, Noeux, Valenciennes et Courtrai accueillent du 15 mai au 15 juin un panorama de la création photographique contemporaine. Des figures célèbres, comme William Klein, Sebastiao Salgado, Bettina Rheims, Georges Rousse, ont accepté d’apporter leur contribution aux Transphotographiques, et la Maison Européenne de la Photographie a ouvert ses collections, afin de créer dans cette région du coeur de l’Europe, un dialogue fructueux et convivial. Déjà solidement irriguée par des institutions-phares comme le Studio National des Arts Contemporains du Fresnoy, ou des actions exemplaires comme la mission Transmanche, la scène photographique est animée dans le Nord d’une vitalité et d’un dynamisme incomparables. Grâce au directeur du Festival, Olivier Spillebout, le Conseil Régional, les collectivités locales, les entreprises, et d’une manière générale, bon nombre d’acteurs et opérateurs culturels, ont apporté leur concours à un festival qui se veut aujourd’hui résolument tourné vers l’Europe et la création.
Inscrire le thème des transformations comme point focal de la manifestation, c’est s’inscrire d’emblée dans une des problématiques les plus actuelles de la photographie. Non seulement cette dernière a pour vocation première d’enregistrer les transformations du monde, sociales, politiques, écologiques…, mais, sous le coup d’une profonde mutation technologique -l’irruption du numérique et de son corollaire, le virtuel-, la photo elle-même se remet en question. Dans ce foisonnement où se croisent et se juxtaposent les recherches les plus diverses, des choix s’imposent.
Si la transformation du paysage -qui, à lui seul, constitue un thème à part entière- a retenu depuis les années 80, et surtout la mission DATAR, l’attention de bon nombre de photographes, c’est le corps qui, de manière récurrente, constitue l’autre versant des expérimentations. Délibérément, c’est en partie autour de lui que s’organise notre réflexion, tandis que quelques autres directions sont esquissées.
Ainsi, l’exposition présentée à l’Hospice Comtesse,  » le corps aujourd’hui « , retrace à travers une centaine d’oeuvres -de la série complète des Brown Sisters de Nicholas Nixon aux travaux de Catherine Ikam ou LawickMüller, en passant par Michel Journiac, Cindy Sherman, Orlan ou Diana Michener-, l’histoire récente des métamorphoses du corps, en tant que sujet esthétique, mais aussi enjeu politique, tandis qu’en filigrane se profile l’évolution du medium.
A ce panorama répond la série des Modern Lovers, de Bettina Rheims, exposée pour la première fois à Charleroi et à Paris en 1990, et jamais réexposée depuis, qui, entre adolescence et post-adolescence, questionne le statut ambigu de la sexualité. L’espace  » Graphèmes  » complète cette réflexion par la présentation de vidéos d’auteurs, créations originales, inédits, ou auto-portraits d’Eva et Adèle, Pierre Molinier, ou Jürgen Klauke. Dans un autre registre, et comme un arrêt sur image, Sebastiao Salgado photographie les transformations du corps social et analyse, à travers trois séquences d’images extraites de son célèbre livre  » La Main de l’Homme « , les transformations du travail humain, au tournant du troisième millénaire.
C’est la transformation de l’espace, et plus particulièrement de l’espace du musée, qui fascine les trois photographes exposés au Palais des Beaux Arts. Jean-Christophe Ballot, architecte de formation, a couvert les nouveaux aménagements du musée du Louvre à Paris, Patrizia Mussa a suivi la reconstruction d’une aile du Castello di Rivoli à Turin, grand musée de l’art contemporain en Italie et Jacques Quecq d’Henripret s’est attaché aux travaux de rénovation du Palais des Beaux Arts de Lille. Au delà du document, chacun d’entre eux nous livre une vision réfléchie centrée sur le subtil passage de l’ancien au moderne.
Des créations spécialement conçues pour le festival viennent enrichir et compléter cette programmation. Georges Rousse investit à Lille la Maison de la Photographie pour produire une pièce nouvelle et réaliser, comme à son habitude, une installation  » in situ « , tandis que plusieurs de ses oeuvres sont présentées à Valenciennes. En collaboration avec la Ville de Paris, la Fondation Hachette a envoyé ses jeunes lauréats dans les capitales des pays récemment accueillis dans la Communauté Européenne. Les fruits de leurs travaux, mis en espace par Peter Knapp, sont exposés à l’Hôtel de Ville de Lille, images emblématiques d’une transformation politique et économique en cours.
Mais c’est à William Klein, peintre, photographe, cinéaste, que revient le soin de donner le  » la « . Dans un Lille en pleine effervescence, il se propose de montrer les acteurs qui font  » bouger  » la ville. Cette fresque sociale et photographique d’une cité en mouvement constitue le prestigieux fil d’Ariane de ces Transphotographiques 2004 dont la 4ème édition s’apprête une fois encore, avec toute une constellation d’autres animations et manifestations  » off  » à faire battre le pouls d’une région toute entière.

Jean-Luc Monterosso
Directeur de la Maison Européene de la Photographie

 


 

Les éditos :

Martine Aubry

Je suis très heureuse de saluer cette nouvelle édition des Transphotographiques, qui nous propose une fois encore une riche programmation, avec la participation de grands photographes comme William Klein, qui porte sur les Lillois un très beau et affectueux regard, Sebastiao Salgado, Bettina Rheims, Georges Rousse, et la présentation, dans toute notre eurorégion, d’expositions de grande qualité, avec le concours de la Maison Européenne de la Photographie.

Transparence, transformance, transmutation: qu’il s’agisse du corps humain, de nos villes et de notre patrimoine, les Transphotographiques 2004 explorent de façon approfondie et sensible la géographique de nos continuelles transformations, thème retenu pour cette nouvelle édition.

Ce thème résonne particulièrement en cette Année Européenne de la Culture.

Si  » transformer est faire passer d’une forme à une autre « , comme le rappelle justement Jean-Luc Monterosso, Commissaire Général du Festival, il est incontestable que Lille 2004 est en effet le symbole d’une profonde transformation de notre eurorégion.

Avec plus de 2000 manifestations, de grandes expositions, des concerts, des fêtes et des métamorphoses urbaines, sans oublier la rénovation de notre patrimoine, c’est non seulement notre regard sur nous-mêmes qui est transformé, mais également celui que le monde porte sur nous.

Il est donc légitime, outre ses qualités propres, que ce Festival figure dans la programmation de Lille 2004, qui fait une place significative à la photographie tout au long de l’année, avec notamment les lauréats de la Fondation CCF, European Eyes on Japan, Reflets d’ici et d’ailleurs, La ville qui fait signes, Lille Métropole en Europe, Felice Beato en Chine, et l’exposition consacrée à la mine et au textile, proposée par Bruno Lestarquit, Milton Rogovin et Paul Walet.

Martine Aubry
Maire de Lille, Présidente de Lille 2004


Daniel Percheron

Voilà quatre ans que le festival  » les Transphotographiques  » accueille, en région Nord-Pas de Calais, les talents du monde entier qui, inlassablement nous séduisent et nous étonnent dans le foisonnement de leurs énergies multiples, réunies autour d’un seul mot d’ordre : la modernité.

Ainsi va la photographie. Fine interprète des évolutions du monde, exploratrice de ses possibilités infinies, elle conte ses histoires et s’offre à voir, en magicienne polymorphe, sur les murs habillés de la vingtaine de pôles photographiques accueillant les festivals in et off.
Pour cette édition 2004, c’est au thème de la transformation que tous les objectifs se sont voués. Et cette année, où Lille et toute la Région Nord -Pas de Calais célèbrent passionnément la culture, multipliant les événements et les métamorphoses les plus inattendus, l’imagination, à n’en point douter, sera au pouvoir.

Des photographes de renom viennent à votre rencontre et vous tendent la main pour ce grand rendez vous désormais annuel. Il vous appartient de vous immerger dans le foisonnement de leurs propositions, de choisir entre les genres les plus divers la ligne singulière de votre sensibilité et de témoigner, cette année encore, de votre engouement croissant pour un art résolument généreux et ouvert.

Tous mes vœux de réussite à la quatrième édition des Transphotographiques et excellent festival à tous.

Daniel Percheron
Président du Conseil Régional Nord-Pas de Calais

 


Patrick Roussies

C’est avec un immense plaisir que Valenciennes Métropole accueille, pour la deuxième année, les Rencontres Internationales de la Photographie, placées sous la thématique de la transformation.

Transformation des corps, transformations sociales, ce thème prend tout son sens lorsqu’il s’agit de notre territoire qui connaît depuis quelques années une profonde mutation (projet de territoire, requalification des friches industrielles, valorisation du paysage minier, …)

Véritables artistes, les photographes contemporains ont fait du 6ème Art, un art majeur où se mêlent regard du monde et créativité.
Georges Rousse en est un exemple remarquable. Artiste de renommée internationale, il travaille sur les paysages urbains (usines désaffectées, bâtiments voués à la destruction, …) et transforme l’espace au gré de son imagination.

Son œuvre vous sera d’ailleurs présentée dans le cadre du Festival In.

Le Festival Off fera la part belle à Jean-Noël Reichel qui, en résidence à l’Espace Pier Paolo Pasolini, a investi notre Valenciennois à la rencontre des Femmes et des Hommes, nés ici ou ailleurs. François Daumerie, quant à lui, interviendra à la bibliothèque universitaire alors que les lycéens de Condé sur l’Escaut confronteront leurs travaux à ceux de Remy Guerrin.

Merci à Olivier Spillebout et à toute l’équipe des Transphotographiques de nous permettre de rencontrer des œuvres et des artistes.

Je vous souhaite un très bon festival, que vous soyez passionné, amateur éclairé ou simple néophyte.

Patrick ROUSSIES
Vice-Président de Valenciennes Métropole Délégué à la Culture


Jean Marie Vanlerenberghe

Dans notre belle ville d’Arras, l’histoire, le patrimoine et la culture occupent plus que jamais une place essentielle pour la vie de la cité. En 2004, la ville s’inscrit largement dans le programme de Lille 2004, avec l’exposition Rubens contre Poussin au Musée des Beaux-Arts, le lancement d’une  » maison-folie « , véritable lieu culturel, des spectacles et des concerts, la 3éme édition de  » Sacrés Belges « … Naturellement, l’offre culturelle se poursuit et se précise avec le festival international du cinéma organisé par Plan Séquence, les travaux de rénovation et d’agrandissement du Théâtre, l’inauguration attendue de Cité Nature et plus tard l’ouverture des Carrières Wellington, véritable mémorial en gestation, comme bien d’autres initiatives passionnantes.

Avec les TRANSPHOTOGRAPHIQUES, nous retrouvons ainsi cette année encore dans la  » capitale  » du Pas-de-Calais de nouvelles pages culturelles, avec de grands moments et de belles images.

La photographie, élevée au rang d’art et quand elle s’expose, apporte au plus grand nombre cette magie de l’instant saisi par l’œil de l’artiste. A l’heure où la photo, portée par le boom du numérique, déchaîne les passions et les envies du grand public et de certains artistes, de grands rêves de voyages au bout du monde ou au coin de la rue semblent désormais possibles pour beaucoup.

Le programme 2004 des TRANSPHOTOGRAPHIQUES pourrait bien précisément offrir ces aventures proches ou lointaines, avec talent et expertise, comme en témoigneront l’  » Après Babel  » de Frédéric Bellay, les  » passions  » du Collectif Marge, les  » bains  » de la Canadienne Ruth Kaplan, la  » ballade irlandaise  » de Michel Staumont et les travaux d’un groupe d’étudiants de l’Université d’Artois.

Bon voyage en images !

Jean-Marie Vanlerenberghe
Sénateur-maire d’Arras
Président de la Communauté Urbaine d’Arras


Isabelle de Mezerac

Croix est une ville très intéressante pour la diversité et la richesse de son patrimoine architectural.
La mise en valeur de celui-ci, à travers la photographie, semblait une approche incontournable, parce que accessible à tous les publics et notamment les plus jeunes.
Au détour de nombreuses rues, près de quatre siècles d’histoire nous sont encore livrés, et la révolution industrielle a laissé une empreinte toujours bien visible aujourd’hui.
Sur notre territoire, le thème des transformations y prend alors tout son sens.
Waldemar SLIWCZYNSKI, à travers son objectif, va permettre d’offrir un véritable témoignage aux visiteurs.
Ce travail de toute beauté, puisque l’artiste utilise la technique panoramique, est une étape significative, dans notre souhait de mettre en valeur le cadre de vie des Croisiens.

Isabelle de MEZERAC
Adjointe à la Culture

 

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