Voix du Nord : La Sambre, sous l’œil de Benoît Dorchies
Dans le cadre du festival Transphotographiques, à Lens
Photographe professionnel sambrien, Benoît Dorchies participe aux cinquièmes Transphotographiques, un festival qui se tient dans plusieurs villes de la région jusqu’à fin juin.
C’est par l’intermédiaire de Lez’arts, une association culturelle lensoise avec laquelle il collabore régulièrement, que Benoît a été sollicité par les organisateurs. « Comme à Avignon, il y a le In et le Off », explique Benoît qui s’inscrit dans le cadre du Off et a financé lui même l’exposition.
À l’hôtel de ville de Lens, il présente « Sambre », une série d’une vingtaine de clichés en noir et blanc, pris le long de la rivière durant plusieurs années et conclue voilà cinq ans. « La Sambre est un peu la colonne vertébrale de la région. Les villes y sont adossées mais lui ont longtemps tourné le dos. Depuis les travaux de réhabilitation du chemin de halage, les gens se la sont réappropriée. J’ai voulu montrer les rapports entre la rivière et l’activité qu’il y a autour ». D’autres clichés reflètent, une vision plus personnelle ». On y voit des enfants à la baignade, des pêcheurs, des traces de pattes d’oiseaux dans la boue ou « d’autres photos plus abstraites ».
Ce travail, qu’il a présenté à Maubeuge le long du mail (il avait collé les photos contre un mur), sera édité un jour. Reste à savoir quand. « Le centre régional de la photo de Douchy-les-Mines doit faire une édition mais on est en recherche de financements. »
Benoît Dorchies, 42 ans, expose régulièrement. Ancien de l’école Saint-Lue de Tournai, il est professionnel depuis 1990. Indépendant, il collabore entre autres au magazine mensuel de la communauté d’agglomération.
C.L.C.