Certaines personnes sont faites pour créer et s’exprimer, d’autres sont faites pour penser et analyser. Mais au final, elles peuvent toutes être aussi créative si elles ont le désir de voir quelle place elles occupent dans le monde de leurs expériences.
Second, troisième, millième regard qui ajoutent, retranchent au cliché. Par ses approches, ses incursions, la mémoire, le temps qui passe, le rêve redonnent à ses sujets une dernière fois la parole.
François Kollar est perçu comme apportant une vision photographique résolument nouvelle à la fois moderne et humaniste.
Dans l’histoire encore jeune du marché de la photographie, il n’y a pas de personnage plus incontournable que ne l’a été le marchand américain Harry H. Lunn jr.
Dans le passé, bien que conscient de leur beauté, je trouvais la photographie de paysages un peu ennuyeuse, de par sa perception littérale et le décalage avec mes propres aspirations.
Alain Noguès est un photojournaliste qui parcourt notre étrange planète depuis prés de quarante ans. Il a vécu l’aventure des agences de presse Reporters Associés, Gamma et a été cofondateur de l’agence Sygma.
Les photographies sont prises en noir et blanc puis coloriées à la main. Son univers évoque la relation entre homme/femme, la sexualité, la jeunesse et la vieillesse
Cette vérité que Vasco Ascolini a longtemps cherchée, il l’exprime aujourd’hui, à travers des images expressives, et particulièrement inquiétantes.
Dagmar Hochova pourrait se situer dans la lignée de la grande photographie humaniste française. Il y a en effet chez elle la même éthique, la même répulsion pour la photo truquée ou mise en scène, la même liberté intérieure que chez Cartier-Bresson
Blanc et noir d’images de Sam Bellet, le Nord-pas-de-Calais au fond des yeux, à fleur de cœur, des ambiances, des atmosphères à vivre en 40 photographies.
Je ne sais pas ce qui pousse Vàclav Stratil à se photographier ainsi, sous des attributs les plus divers, travesti, affublé de prothèses ou de difformités, un caravansérail de personnages étranges à lui tout seul.
Je ne sais pas ce qui pousse Vàclav Stratil à se photographier ainsi, sous des attributs les plus divers, travesti, affublé de prothèses ou de difformités, un caravansérail de personnages étranges à lui tout seul.
En Palestine, la photographie se révèle être le témoin muet et subversif du passage d’un univers millénaire au chaos des passions religieuses, aux haines hégémoniques et aux désarrois humains.
Ils parlent de résistance, de la nécessité de faire vivre la culture palestinienne, de l'impossibilité de rester créatifs, de l'urgence de travailler avec les enfants malgré et surtout à cause de l'occupation.
Ces images de Palestine, traces de six voyages, ont été inspirées par l’idée que la photographie a quelque chose en commun avec la poésie
En Palestine, la photographie se révèle être le témoin muet et subversif du passage d’un univers millénaire au chaos des passions religieuses, aux haines hégémoniques et aux désarrois humains.
Dans ma vie, si courte soit-elle, le but dont je me souviens. Dans mon Moyen-Orient privé, jusqu’à la conscience, jusqu’au choix, comment pourrai-je oublier.
Jamais le tympan d'une oreille de pierre n'a vibré, les villes n'entendent rien aux mots des hommes qui les façonnent, sourdes au temps et aux souffles qui les habitent, les marquent, les usent, les vieillissent.
Depuis 1998, le Sac Rouge a été photographié dans de nombreux endroits et avec de nombreuses personnes. Il a été exposé 3 fois, en 1999, en 2001 et en 2003 à Vienne en Autriche.
C’est au travers de cette dénégation du stéréotype du documentaire social que son œuvre a acquis une vaste dimension politique. Rejetant la facilité esthétique, Lopez emprunte à la tradition Pop ses icônes populaires.
Lauréat du concours Bourse à la création, en partenariat avec le magazine Réponses-Photo
Ce qui m’ amène à photographier les gens, c’ est la curiosité et la volonté de m’intégrer au jeu des individualités contemporaines.
J’essaie de trouver plusieurs sens aux mots “jupe” et “femme”, et de les rendre objet de tentation comme d’innocence.
Ces photographies ont été réalisées entre 1992 et 1993, lors d'un séjour sur l'île de CUBA que l'on surnomme parfois "La perle des Caraïbes".
Après avoir réalisé en 2002, son premier ouvrage photographique « Sortie 2 l’ombre », reportage noir et blanc dans le milieu du graff du Nord-pas-de-Calais, Pib nous présente Evadés 2 Rue une série de portraits Noir et Blanc.
Armé de mon vécu, je reviens sûr de moi, 15 ans plus tard, à l’aise dans un contexte qui me semble familier
C'est un regard mutilé de la bêtise humaine. L'incandescence d'un insupportable quotidien enveloppé de la peau des hommes et du corps des femmes.
Composé d'une quarantaine de photographies en noir et blanc et couleur, Tamùrt se veut un dialogue visuel.
Abidat Abed réalise des portraits photographiques d’algériennes et d’algériens qui sont venus en France dans les années 1940 à 1965 pour y travailler puis y vivre : c’est la première génération d’immigrés algériens.
Dans ce travail, on ne rencontre ni chien guide ni canne blanche mais un bandeau qui couvre les yeux du footballeur, ou encore le son de la voix du pilote qui guide le skieur. A chaque fois, une relation de confiance unique est établie.
Voici le récit d’un été où j’avais décidé de m’investir dans un travail volontaire aux États-Unis, pour un temps indéterminé.
À Auschwitz, contre toute attente, la parole jaillit, urgente et intime. On pensait y ployer sous la mortification, on est au contraire assailli de questionnements au présent, le regard bousculé.
En raison de son intérêt pour les liens physiques entre les lieux, l’artiste a tendance à photographier les carrefours ou les lieux de passage où on a besoin de s’orienter pour repartir vers une autre destination ou un autre endroit.
Patrick Devresse installe dans le lieu ses portraits d’artistes en tirages traditionnels ainsi que ses grands tirages numériques, fragments de lumière et de temps, imprégnés de vie.
Un travail mené depuis neuf ans pour le photographe arrageois, toujours à son aise quand il s’agit de concilier une composition graphique rigoureuse avec l’émotion vécue de ses sujets.
Parler du Japon est une chose hasardeuse pour un Occidental. Le photographier n’en est pas moins problématique.
Ce travail d'Hikaru, qui n'en est qu'à ces débuts, est une collaboration avec son jeune ami de longue date Vincent B, photographe né en 1965.
Au Japon , c’est surtout le graphisme des caractères japonais que les yeux occidentaux impriment dans leur cortex , à défaut de leur signification .
C’est mon acte photographique. Pendant que j’étais amoureuse, l’objectif de l’appareil était le garçon que j’aime. Ne pouvant m’exprimer directement face à lui, j’ai tout confessé à l’objectif
Il dit que quand il déclenche, il n'attend rien. Il aurait pu le faire beaucoup plus tôt ou beaucoup plus tard. L'instant décisif il n'en connaît pas l'existence et ne veut pas en entendre parler.