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Transphotographiques / Lille / Hauts-de-France
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Expos 2010

Né en 1955 à Barcelone où il vit et travaille, Joan Fontcuberta a développé une activité multiple comme artiste, théoricien, enseignant et commissaire d’expositions.

C’est en lisant des romans d’expéditions polaires, des légendes arctiques et en regardant les touristes sur le promontoire le plus élevé de Nordkap au nord de la Norvège qu’est né le projet Icy Prospects.

Le concept et l’image de la communauté ont été des éléments constants dans le travail de Jackie Nickerson, même si son principal thème de travail actuel reste le portrait individuel, ce qui pourrait sembler contradictoire.

L’originalité du présent travail de Sophie Deballe est de prendre pour objet de ses photographies des terrils omniprésents dans le paysage du bassin minier, mais jusqu’ici absents du regard.

Lorsque notre regard se pose sur la végétation florissante qui couvre les rocailles de la terre crétoise, une idée nous vient inconsciemment à l’esprit : la vie l’emporte sur les peurs, les incertitudes, sur tout ce qui est dans l’ombre.

Il s’agit de fleurs géantes fractales aux couleurs et aux formes de différentes tailles, générées à l’infini grâce à un logiciel inédit. Cette œuvre s’appuie sur un principe génératif et interactif créant des graines virtuelles autonomes, qui naissent aléatoirement, grandissent, s’épanouissent et meurent, tout en réagissant au passage des visiteurs.

Cette exposition présentera à travers la collection du Centre Régional de la Photographie Hauts de France un choix d’images réalisées sur le territoire des Hauts de France et plus particulièrement sur le thème du terril et des traces des conflits de la 2nde Guerre mondiale.

Faire parler la terre Jean-Pierre Gilson est natif de Compiègne et le Nord, c’est sa terre natale. Amoureux de ses paysages et de ses ambiances, il photographie depuis cinq ans les petits chemins du Paris - Roubaix.

Tout cela a commencé à Détroit : j’avais emporté mon MAMIYA 7 et ensuite nous avons pris la route. J’ai été très impressionné par les paysages américains. Je voulais constamment suivre les traces de photographes réputés tels que Ansel Adams ou William Eggleston.

Les photographies d’Adam Pańczuk illustrent avec humour et gravité l’évolution et les transformations que subissent les campagnes de son pays, la Pologne, et plus particulièrement de sa région natale, la Podlasie.

Photographe sud-coréen, Myoung Ho Lee nous offre une vision de la nature empreinte de poésie, à travers une série consacrée aux arbres.

Le projet Blow Up qui a pour thème la Nature, a déjà fait l’objet d’une première exposition en 2003. Helene Schmitz a fait le portrait de différentes plantes au cours des quatre saisons. Son objectif était de montrer cette beauté presque surréelle des bourgeons, des fleurs mais aussi des plantes à différents stades de leur évolution.

Dans une veine documentaire, Jürgen Nefzger aborde des sujets relevant d’une interrogation sur le paysage contemporain. Observateur critique d’une société consommatrice, il porte son regard sur des paysages marqués par les activités économiques, industrielles et de loisir.

Cette série nous emmène visiter l’une des plus grandes villes au monde, Chongqing dont l’incroyable superficie m’impressionne beaucoup.

Réalisée en 2004, la série s’organise en deux parties distinctes dont la première partie s’intitule Surface. Elle représente des poignées de terre récupérées sur place pendant les deux mois où l’artiste a séjourné au Vietnam et photographiées en studio à son retour de voyage.

Contrairement à ce que pourrait suggérer le nom de « jardin », la série Garden d’Aki Lumi n’est pas une invitation au repos ; il s’agit d’un espace tout en surabondance, gorgé d’eau, de verdure et de monuments semblables à des ruines.

Depuis les années 90, le principal objectif de Mark Ruwedel est de parcourir l’Amérique du Nord à la recherche de sites qui, lorsque photographiés, révèlent l’histoire de l’activité humaine, de la préhistoire à aujourd’hui.

En 2003, la National Power Company d’Islande a engagé un programme hydroélectrique à Kárahnjúkar dans l’Est du pays. Le projet prévoit la construction de trois barrages, dont un qui sera le plus grand d’Europe et d’une centrale hydroélectrique.

À l’ouest de Seattle se trouve l’Olympic national Park qui abrite deux des quelques rares forêts tropicales nord américaines. Les forêts de Quinault et Hoh Rain Forest sont appelées « Valleys of the Rain Forest Giants » (c’est-à-dire « Vallée des Forêts Tropicales Géantes »).

Comme des oiseaux, qui en plein vol ont cette remarquable possibilité de pouvoir observer aussi bien de près que de très loin sans jamais avoir de limites à l’horizon. C’est ici la nature de cette photo de Wout Berger qui constitue la base même de son travail.

À travers ces expositions, les artistes du Palais Rameau nous font découvrir une nature à deux visages. Celui réinventé d’un territoire qu’ils s’approprient et recréent à travers leurs démarches artistiques. Et celui défiguré d’un environnement dévasté par l’activité humaine et son inconséquence.

Toma Satoru et Sébastien Godéré partagent une dimension créative commune, puisant dans le paysage urbain leur inspiration pour en révéler ses vérités multiples.

Cet été, après des recherches approfondies, je me suis rendue au Pays de Galles afin de photographier les « Yew Trees ». Ces arbres ont entre 850 à 1500 ans et ont été préservés. Ce qui fait d’eux les éléments vivants avec la plus longue durée de vie sur notre planète.

À première vue, « Sans gravité » est une série d’autoportraits à travers la planète. Mais c’est surtout une collection d’instants fulgurants de liberté, de bonheur et aussi de solitude face à l’immensité du monde.

Cette série de personnages, saisis de dos ou de profil, interroge de manière subjective les relations nouées entre l’homme et la nature. Plongés dans leurs pensées, le regard tourné vers un horizon qui parait aussi lointain qu’intime, des personnages solitaires investissent un décor dont ils semblent être la principale présence humaine.

" Ile magique, en noirs et blancs "

Le Holga est un appareil photo bon marché, argentique, fabriqué en Chine, apprécié pour ses défauts. La construction bon marché du Holga et son objectif très basique, laisse apparaître de façon naturelle, des phénomènes de vignettage, de la distorsion, des défauts colorimétriques sur la pellicule. Ces défauts font tout l’intérêt de cet appareil pour ses utilisateurs.

On a creusé des piscines , tondu des pelouses, dressé des chevaux et des haies, battu la terre, étendu des filets. Le sport est contre nature : il la transforme pour battre des records. Pourtant, le sport illustre également l’adéquation parfaite entre le corps et son environnement.

Alors qu’il étudiait l’histoire de l’art, Laurent Geslin découvre la photographie au travers d’auteurs classiques tels que Cartier Bresson, Raymond Depardon ou Martin Parr. Mais sa passion première, la vie sauvage, le conduit vers Stephen Dalton ou Jim Brandenburg.