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Transphotographiques / Lille / Hauts-de-France
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Expos 2011

Le rapport de l’œuvre de Gabriele Basilico avec la région du nord est lié à une mission qui aura profondément marqué la photographie des années quatre-vingt en France.

« Origènes » et « Graphogènes », ces termes exigent quelques explications quant à la réalité de la pratique photographique à laquelle ils renvoient. Avant d’être photographe, Claude Mollard est homme de culture

Photo-reporter à l’Express, Time-Life, Science et Vie, membre de l’agence Magnum dans les années 1950, Jean Marquis est né en 1926 à Armentières mais il a grandi à Lambersart entre 1936 et 1948.

Né à Paris en 1921, Jean-Philippe Charbonnier est issu d’une famille d’intellectuels et d’artistes - son père était peintre, sa mère écrivain -. En 1939, après ses études secondaires, il entre chez le portraitiste et photographe de plateau Sam Levin.

Depuis des séries comme ‘Black Country’ en 1963 ou ‘The North’ en 1965, la fibre sociale de la photographie de John Bulmer n’est plus à démontrer et son regard sur la France se porte naturellement vers le monde du travail.

Le Musée de l’Hospice Comtesse conserve une importante collection de photographies documentaires dont une grande partie provient du fonds de l’atelier Pasquero actif jusqu’en 1969.

On a aujourd’hui peine à imaginer que la Deûle ait été à ce point omniprésente à Lille. Organisant le système défensif de la ville, elle a également facilité la desserte des marchandises jusqu’au cœur de la cité industrieuse

L’exposition NORD(S) : REGARDS CROISÉS rassemble 80 photographes de différents profils et de tous horizons. Cette exposition collective propose au visiteur un véritable voyage photographique, au cœur même du Nord.

Michal Szlaga est aujourd’hui reconnu comme le documentariste quasi exclusif des transformations qui ont eu lieu sur le chantier naval de Gdansk.

Cette série de photographies a été réalisée à Lille, Croix, Roubaix au printemps 2011 dans le cadre de la Bourse à la Création des Transphotographiques et s’inscrit dans un travail sur la nuit initié en 2008 dans plusieurs villes européennes.

A quoi ressemblent les stations balnéaires une fois les vacanciers partis ? Rien ne ressemble plus à une station balnéaire qu’une autre station balnéaire.

Il y a quelques années, une radio avait demandé à ses auditeurs « où commence, pour vous, le Nord ? » La plupart des Marseillais rejoignaient les Avignonnais pour situer le Nord au delà de Montélimar.

« Territoire de jeunesse » est un travail photographique sur la représentation des jeunes dans l’espace urbain. Pendant un mois, je suis allée à la rencontre de jeunes et d’adolescents à Grande-Synthe.

De septembre à décembre 2010, j’ai remonté la côte, de Cabourg à la frontière belge -6.000 km d’allers-retours de Paris-, méthodiquement, plage après plage, station balnéaire après station balnéaire, pour y saisir le vide qui suit la marée estivale.

Guerre si lointaine et si proche à la fois… Qui, pour les jeunes d’aujourd’hui, prend place dans la nuit des temps.

Le paysage s’ouvre à moi dans toute sa variété, ses transformations, ses multiples facettes. Les maisons posées sur le sol offrent au voyageur que je suis l’éclat pimpant de leurs façades colorées, de leurs jardins entretenus.

Ça fait longtemps qu’il avait envie de rendre hommage à l’Escaut, le fleuve des industriels, des industrieux et des poètes.

Une trace d’un passé plus ou moins lointain dont l’état de conservation, de délabrement ou même parfois la disparition programmée permet de mesurer l’intérêt d’une génération pour celles qui l’ont précédée et celles qui lui succèderont.

Ces images s’inscrivent dans un travail au long cours, «Europe - le plan B» , que nous menons sur les villes européennes dont le nom commence par la lettre B.

Comment parler de cette frontière, de cette expérience, de ce parcours entre le Nord Pas-de-Calais et la Belgique ? L’envie d’explorer cette région, de me placer dans l’espace de cette frontière qui n’existe plus, qui n’est plus matérialisée, qui est ouverte

Une des spécificités géographiques de la région Nord est sa proximité avec la Belgique. Comme toute région frontalière, celle-ci a vécu pleinement les changements induits par la signature des accords de Schengen.

Une des spécificités géographiques de la région Nord est sa proximité avec la Belgique. Comme toute région frontalière, celle-ci a vécu pleinement les changements induits par la signature des accords de Schengen.

C’est au cours de la commande sur Dunkerque passée par le Musée des Beaux Arts que Jürgen Nefzger a eu l’occasion de rencontrer un personnage marginal, vivant dans la banlieue, dans un espace précaire où il rassemble une multitude d’objets hétéroclites, un peu à la façon d’une collection d’art brut.

Comment écrire le Nord, les Nords en photographie ? De ce vaste territoire aux blessures profondes, aux plaies encore ouvertes, j’ai voulu esquisser une géographie personnelle et fragmentaire de laquelle émane le territoire d’une génération qui se débat avec ses doutes, ses illusions, ses obsessions et ses désirs et dont les excès, les déviances tracent les contours d’un univers aussi vaste que clos.

Choisir de traiter un sujet comme celui du Hangar de Sangatte, c’est assembler dans un projet, mon souci d’historienne, mon désir d’artiste et mon émotion de citoyenne.

À l’aube du centenaire de la déclaration de la première guerre mondiale (2014), que reste-il comme symbole de cette période douloureuse et sensible ? Les monuments aux morts, lieux de mémoire en devenir.

Dans la région Nord-Pas-de-Calais, la photographie n’est ni le fruit d’une génération spontanée ni une causalité hasardeuse.

Cap au Nord ! Mais pas n’importe lequel : celui de la France et de sa voisine, la Belgique. Pour sa première participation aux Transphotographiques, Fetart est heureux de mettre en avant de jeunes photographes issus de ces régions, qui nous proposent leurs visions du Nord(s).

Quelle relation établir entre un portrait et un paysage, une communauté humaine et un territoire ? La lumière, répondent les photographies de Bogdan Konopka, car c’est elle qui façonne le réel, c’est par elle que nous touchons à l’épaisseur du monde.

Ce projet d’exposition est d'abord un hommage au travail artistique de Véra Cardot et Pierre Joly dont les photographies ont une dimension plastique qui dépasse le caractère documentaire.

Le travail de Pascal Dash a quelque chose du journal intime.     Chaque jour, où qu’il soit, il essaie de voir le personnage dans ce qui se présente à lui.

Je m’intéresse à l’altérité radicale de lieux dont on ne vient plus perturber la lente existence, à ces espaces qu’on laisse là, dépossédés de leurs sens et de leurs fonctions, à ces étendues complètement autres, maintenant dépourvues de toute expérience quotidienne.

Je m’intéresse à l’altérité radicale de lieux dont on ne vient plus perturber la lente existence, à ces espaces qu’on laisse là, dépossédés de leurs sens et de leurs fonctions, à ces étendues complètement autres, maintenant dépourvues de toute expérience quotidienne.

J’ai travaillé sur ma série consacrée aux animaux pendant cinq ans, et en les prenant en photo, je cherche à photographier ma propre réaction face à leur présence.

Depuis 2009, le photographe FRED crée des œuvres contemporaines et faisant appel à des concepts classiques. D’abord celui d’anamorphose que l’on redécouvre grâce à lui, une fois le premier effet de surprise dépassé.

Exposition collective autour du badge.

Michel Lagarde ne s’arrête pas aux frontières d’un art ni à celles d’une définition. Ses dramagraphie sont le résultat d’un travail considérable, empruntant au maquettiste et à l’architecte, au décorateur et au comédien, à l’éclairagiste et au peintre.

Dix photographes ont pris le chemin des écoliers munis de « jouets » : de simples boîtes de cartons aux coques de plastique. Ils proposent une vision du Nord au travers d’une photographie aléatoire.

La danse et l’image arrêtée forment une antinomie évidente. Le mouvement excède le cadre ; il n’y a d’image que par le cadre. Que peut alors apporter l’artiste photographe à la danse ? que peut-il en faire au-delà du simple décalque de ce qui se donne à la perception ?

Ce travail mêle deux notions: le lieu et la mémoire. Les lieux sont principalement urbains, ce sont des photographies prises dans la région du Nord, région que je connaissais peu, où je suis allée me perdre, errer. Peu d’indices sont donnés pour savoir où l’on se trouve; le spectateur peut seulement se l’imaginer.

Ni vraiment reportage ni tout à fait fiction, entre portrait et saynète, les photographies de Damien Peyret montrent le réel sans pour autant le dévoiler.

Nous jetterons tout sur le trottoir. Nos cadeaux de mariage , le portrait des ancêtres, les souvenirs de vacances, le vase de la tante Agathe, la chaise percée du grand-père, le baromètre en coquillage.

Newland présente des photographies de sites construits ces dernières années au sein de cinq villes nouvelles hollandaises. Ces villes connaissent toutes, chacune à leur échelle, une expansion importante.

Ce reportage propose un panorama régional, égrainant les sommets et la vie qui s’écoule aux pieds de ces géants minérals. Les terrils possèdent une forte valeur identitaire.

Contraste entre les signes plastiques des images, entre leurs motifs et entre leurs signes iconiques. Contraste entre leurs signifiances.

Aucune zone littorale n’échappe désormais à la planification humaine. Présente de manière évidente dans les zones industrielles et les stations balnéaires protégées par les digues, elle l’est jusque dans la délimitation et la gestion des zones naturelles préservées.

Marie Amar s’intéresse à la déclinaison du temps, de l’espace et de la matière. Elle s’approprie l’espace de La Brasserie, il est question de déplacement, de transcription, de codage et de poésie, de dérivation et de mue du territoire.

Nicolas Bluche reconstruit des images éparses issues du réel, que notre mémoire visuelle a collectées. Ces images sont ensuite recomposées afin de renoncer aux originaux dont elles sont issues, et ainsi nous placer face à une représentation illusoire, créée de toute pièce.

Dans cette série, Nicolas Kowalski s’intéresse ici à la mémoire visible ou invisible des lieux et des personnes.